LE POUVOIR INSOUPÇONNÉ D’UN BON REFUS AU BON MOMENT.
As-tu déjà ressenti le pouvoir d’un simple NON prononcé avec simplicité, élégance et authenticité?
On me demande souvent comment j’arrive à tout faire – maman, entrepreneure, amoureuse, multi passionnée, mentor et conférencière – en restant zen malgré les aléas de la vie et les défis de proprio de garderie…
Mon secret: je dis : Non, merci. Souvent. Très souvent. Je décline les invitations, je sélectionne soigneusement les opportunités et ce sur quoi je dépose mon attention et dans quoi je m’investis à 110%.
Refuser, pour rester alignée avec ce en quoi on croit, ça améliore notre qualité de vie bien au-delà de ce qu’on peut imaginer… Notre santé, nos relations et notre prospérité prennent un élan insoupçonné.
Un bon refus au bon moment peut même changer le cours de l’histoire.
Un de ces moments historiques est celui de la décision digne et déterminée de Rosa Parks qui, avec son refus de céder son siège dans l’autobus, à propulser le mouvement des droits civiques.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, sa contestation courageuse n’est pas née de sa personnalité affirmée. Cette décision est née d’une profonde conviction qui est devenu un choix délibéré qu’elle a fait à ce moment précis.
Sa conviction était si profonde qu’elle a dissout tous les doutes. Elle savait qu’en suivant cet élan, elle restait loyale à elle-même … Sans se douter que sa décision déclencherait des répercussions dans le monde entier.
Il est peu probable qu’on vive une situation telle que celle vécue par Rosa mais on peut s’en inspirer. On peut penser à elle quand on a besoin de courage pour oser refuser ce qui n’est pas aligné avec nos aspirations.
On peut se rappeler la force d’une conviction quand on en a besoin pour honorer ce en quoi on croit quand la pression sociale est forte ou quand l’insistance de belle maman, d’une collègue, d’une boss ou d’un représentant devient difficile à gérer.
As-tu déjà ressenti cette pression entre ce que tu croyais juste et ce qu’on te forçait à faire?
As-tu déjà ressenti le conflit entre tes intentions souhaités et tes actions posées?
As-tu déjà simplement dit: oui pour éviter le conflit?
As-tu déjà été trop timide pour refuser une invitation ou une demande de ta boss, collègue, amie, voisine, famille par peur de la décevoir?
Si oui, rassure-toi, tu n’es pas seule.
Naviguer ces moments avec courage et grâce est une compétence essentielle à maîtriser – l’une des plus difficiles – pour vivre une vie Effortless – aka alignée sur nos valeurs, nos désirs et nos ambitions.
Je n’avais pas prévu d’écrire sur le courage mais plus j’approfondis sur le sujet de prioriser l’essentiel, plus c’est clair que le courage est une clé importante dans le processus de sélection de ce qui retiendra notre attention.
Sans courage, l’art de vivre Effortless demeure un caprice extravagant. Ça reste un sujet sexy à lancer dans un garden party.
Le lifestyle Effortless est pour moi, profond et essentiel, à mon bonheur et à celui de ma famille et de ceux qui m’entourent.
Tout le monde peut parler de l’importance de se concentrer sur les choses qui comptent le plus – et beaucoup de gens le font – mais de voir des gens le vivre est rare.
Je dis ça sans jugement. On a toutes de bonnes raisons d’avoir peur de déplaire. On a peur de rater des opportunités, de bouger les choses ou de brûler les ponts. On supporte pas le feeling de décevoir quelqu’un qu’on aime et encore moins nos parents ou nos enfants.
Pourtant aussi difficile que ça puisse paraître, accepter quand on a envie de refuser, peut nous faire rater quelque chose de bien plus important…
« Quand tu dis oui aux autres, assure-toi que tu ne dises pas non à toi-même. »
-Paulo Coelho
Parce qu’on en soit consciente ou non, quand on dit Oui à quelque chose… on dit Non à autre chose… Et vaut mieux s’assurer que ça ne soit pas à nous-même, non?
Connais-tu le Paradoxe Du Succès?
De nombreuses personnes intelligentes et ambitieuses ont du mal à déterminer quelle est leur priorité du moment – et ce, pour une excellente raison.
Cette raison est celle du paradoxe du succès. Ce paradoxe suit un cycle précis et s’intensifie avec nos responsabilités professionnelles et personnelles.
Est-ce que comme parents de jeunes enfants, qui vit la complexité du paradoxe du succès à son TOP, tu t’es déjà dit que la conciliation travail-famille ça ne marche pas dans ta vraie vie?
Tu n’es pas déséquilibrée. Bien sûr que la conciliation, c’est une lubie. Pourquoi ferait-on un compromis entre notre nouvelle vie de famille et notre carrière prometteuse quand y’a d’autres choix qui s’offrent à nous?
Le cycle du paradoxe du succès peut se résumer en quatre phases prévisibles.
Première phase:
On a un objectif clair, honorable et aligné avec nos désirs, qui nous permet de réussir dans notre carrière, notre entreprise et nos projets de vie.
Phase 2:
Lorsqu’on réussit, on acquiert une réputation de référence, et on a de plus en plus d’options et d’opportunités.
Phase 3:
Lorsqu’on a plus d’options et d’opportunités, on diffuse notre attention. Ça conduit à des efforts en temps, en énergie et en focus de plus en plus éparpillés à mesure qu’on met de plus en plus d’ardeur.
Phase 4:
On n’est plus alignées avec ce qui nous tient à cœur. On est distraite par le futile, les urgences et les nombreuses demandes qui servent les autres. On s’éloigne de notre plus haut niveau de contribution. On perd notre motivation, le sens et le pourquoi de ce que l’on fait. On stresse, on s’épuise et on devient de plus en plus émotive. On a tous les symptômes du conflit intérieur.
Insidieusement, on a sapé la clarté qui nous a conduit à notre succès en premier lieu.
Souviens-toi de Rosa Parks. Son refus est né d’une profonde conviction qui est devenu un choix délibéré qu’elle a fait à ce moment précis.
Oser communiquer clairement avec grâce son refus, ça s’apprend. C’est super simple et l’aisance vient avec l’expérience pratico-pratique.
Comment dans un instant décisif, prioriser notre vision, nos valeurs et nos convictions?
Ma stratégie “Street Style” préférée pour éviter le paradoxe du succès et déjouer le cycle, c’est de commencer une liste de » J’ai dit non à… » On note simplement les choses qu’on refuse de faire et qu’on a déjà refusées.
Pourquoi?
Tout d’abord, ça nous fait réaliser qu’on peut dire non sans que tout s’écroule et que la déception des autres est temporaire… On risque peut-être de perdre en popularité mais on gagne assurément en respect.
Deuxièmement, au fur et à mesure que les refus s’accumulent, on est en mesure d’évaluer si on est satisfaite ou non avec chaque décision prise. On évalue ce qu’on ressent à l’idée de dire non. Si ça convient, on gagne en assurance et si ça ne convient pas, on fera autrement la prochaine fois.
L’idée n’est pas de dire non à tout. Comme toujours, notre objectif est de dire oui à l’essentiel et non au non essentiel pour investir notre temps, notre attention et notre énergie dans les choses les plus importantes pour soi.
Simple et powerful, non?
Maintenant que ce n’est plus un secret, que vas-tu refuser en premier pour privilégier ton bien-être?
Amitié,
Valérie
xox
🖤
NB: Si tu as envie d’en savoir plus sur cette grande dame qu’est Rosa Parks, voici un court vidéo que j’adore. Il est génial pour les tout-petits et les grands: La vie de Rosa Parks.